Via San Gregorio Armeno
Quand on visite Naples, vous ne pouvez pas manquer Via San Gregorio Armeno, célèbre dans le monde entier pour ses innombrables boutiques de crèches.
Selon la tradition, via San Gregorio Armeno est né sur les restes du temple de Cérès, déesse de la fertilité, à laquelle les citoyens apportaient des statuettes à traits humains en terre cuite comme ex voto. Au cours des siècles, cette habitude a changé et les statuettes étaient apportées à Santa Patrizia, co-patronne de Naples, et à San Gregorio: cela a donné naissance à de nombreux ateliers d’artisans spécialisés dans la fabrication de statuettes. Au Xe siècle, les religieuses de l’ordre de San Basilio, qui ont fui Constantinople, ont décidé de construire un monastère, également connu aujourd’hui sous le nom d’église de S. Patrizia, sur les restes du temple, où stocker les restes de l’évêque de San Gregorio d’Arménie. L’église, de style Baroque, se développe autour du cloître, construit vers le XIe siècle, où au centre se trouve une fontaine ornée de deux sculptures représentantes le Christ et la Samaritaine construites par le sculpteur Matteo Bottiglieri. Les chambres des religieuses, la cuisine, la pharmacie et le salon de l’abbesse donnent sur le cloître. L’église est ouverte du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et les samedis et dimanches de 9h à 13h, tandis que le cloître on peut le visiter tous les jours de 9h30 à 12h.
En vous promenant dans cette rue, vous pourrez respirer l’atmosphère magique de Noël toute l’année et observer les artisans qui créent et vendent les personnages de la crèche, rigoureusement faits à la main en terre cuite, de différentes tailles, avec des vête-ments sur mesure et brodés. On peut également trouver beaucoup de décorations, par exemple des maisons en liège ou des moulins à vent et des cascades activées par courant électrique. Un personnage qui ne manque jamais dans la tradition de la crèche est Benino, le berger endormi, généralement placé dans la partie la plus haute: selon une légende, on dit que la crèche n’est que son rêve et le symbole d’une humanité prête à se réveiller avec la naissance de Jésus.
Pendant les années, l’habitude de créer des statuettes de personnalités politiques, de divertissement et de sport s’est répandue, dans un mélange entre le sacré et le profane, typique de la ville de Naples